Chronologie des événements marquants juin 1960 - septembre 1992
- Author: Research Directorate, Immmigration and Refugee Board, Canada
- Document source:
-
Date:
1 November 1992
CARTE
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GLOSSAIRE
ABACO Alliance des Bantous du Congo
CNRI Centre national de recherches et d'investigations
CNS Conseil national de sécurité
DSP Division spéciale présidentielle
FCRD Front congolais pour la restauration de la démocratie
FNLC Front national de libération du Congo
ITSA Institut technique des sciences appliquées
LZDH Ligue zaïroise des droits de l'Homme
MNR Mouvement national de la révolution
MPR Mouvement populaire de la révolution
MVR Mouvement des volontaires de la révolution
PDSC Parti démocratique et socialiste congolais
PALU Parti lumumbiste unifié
RDC Rassemblement des démocrates républicains
RLP Rassemblement des libéraux pour le progrès
SARM Service d'action et de renseignements militaires
UDI Union des démocrates indépendants
UDPS Union pour la démocratie et le progrès social
UFERI Union des fédéralistes et des républicains indépendants
CHRONOLOGIE
1960
30 juin
Proclamation de l'indépendance de la République du Congo (La Grande Encyclopédie du monde 1988, 4926).
Septembre
Joseph-Désiré Mobutu s'empare du pouvoir, laissant la présidence de la République à Joseph Kasavubu et faisant arrêter Patrice Lumumba, assassiné en 1961 (Documentation-Réfugiés 9-18 juill. 1988, 7).
1961
Mobutu rend le pouvoir aux civils. Le gouvernement est dirigé par le premier ministre Cyrille Adoula (ACDI 1987).
La Deuxième République 1965
Novembre
La crise katangaise se solde par un coup d'Etat. Le général Mobutu s'empare du pouvoir (Documentation-Réfugiés 9-18 juill. 1988; ACDI 1987).
Décembre
Mobutu interdit l'activité des partis pour une période de cinq ans, réduit le traitement des fonctionnaires et annonce la lutte contre la corruption; il suspend le droit de grève et crée le Mouvement des volontaires de la révolution (MVR) qui deviendra, en mai 1967, le Mouvement national de la révolution (MNR) (Cornevin 1972, 102).
1967
La constitution de la Deuxième République établit un régime présidentiel. Deux partis politiques sont autorisés, dont un d'opposition (Documentation-Réfugiés 9-18 juill. 1988, 7).
Pour la première fois dans l'histoire du Zaïre, l'élection du président au suffrage universel direct est étendue aux femmes (Cornevin 1972, 102).
1970
Mobutu est élu président de la république au suffrage universel. Le pouvoir du président est affermi par le biais du seul parti autorisé, le Mouvement populaire de la révolution (MPR) qui devient l'institution suprême de la république. C'est le début de la « politique de l'authenticité », également appelée politique de « zaïrianisation ». Les villes sont rebaptisées, le fleuve Congo devient le Zaïre (Documentation-Réfugiés 9-18 juill. 1988).
1971
En octobre 1971, la République du Congo devient la République du Zaïre. La doctrine de l'« authenticité » devient la doctrine officielle (ACDI 1987; Europa 1987 1987, 3172).
1972
Le multipartisme politique est aboli : le MPR devient l'unique parti. Joseph-Désiré Mobutu devient Mobutu Sese Seko alors que le gouvernement du Zaïre et le comité exécutif du MPR (seul parti autorisé au Zaïre) forment ensemble le Conseil exécutif national (ibid.).
1977-1978
En mars 1977 et en mai 1978, le Front national de libération du Congo (FNLC) envahit le Zaïre, s'emparant de la majeure partie de la région du Shaba. L'armée zaïroise repousse le FNLC à deux reprises (ibid.).
La première guerre du Shaba entraîne l'occupation du centre minier de Kolweizi. L'appui de la France aidera Mobutu à sortir de cette impasse (ACDI 1987).
Ces conflits entraînent d'importants mouvements de réfugiés (200 000 personnes environ) vers les pays africains voisins (Documentation-Réfugiés 9-18 juill. 1988, 5).
Quatorze personnes, reconnues coupables d'avoir troublé l'ordre public dans la région de Kwila, sont pendues sur la place publique à Idiofa (Amnesty International Report 1978 1978, 93).
1982
Malgré l'instauration du monopartisme, un deuxième parti politique naît illégalement : l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Treize membres du Conseil législatif national sont emprisonnés à la suite de leur adhésion à ce nouveau parti et de la formation, en octobre, d'une coalition de partis d'opposition, le Front congolais pour la restauration de la démocratie (FCRD) (Europa 1987 1987, 3172).
A la suite d'une grève, 15 étudiants sont arrêtés et détenus au quartier général du Centre national de recherches et d'investigations (CNRI, police de sécurité civile) à Kinshasa. Selon Amnesty International, ces étudiants ont été enrôlés de force dans l'armée et ont été libérés neuf mois plus tard (Amnesty International Communications mai 1983).
1983
Mai
A la suite de la publication d'un rapport critique d'Amnesty International, le président Mobutu offre l'amnistie à tous les prisonniers politiques en exil qui retournent au Zaïre avant le 30 juin de la même année (Europa 1987 1987, 3172).
1984
Janvier-mars
Des bombes explosent à Kinshasa et la ville de Moba, dans le Shaba, est sous le contrôle de forces rebelles que les troupes zaïroises captureront au mois de novembre de la même année. Alors que Mobutu accuse la Belgique de fomenter de telles rébellions, il est plutôt établi que ces manifestations servent à entraver le cours normal des élections (Europa 1988 1988, 3098).
Juillet
Mobutu est réélu président; il s'agit de son troisième septennat (ACDI 1987, 3173).
Une Garde civile, responsable des opérations antiterroristes et de la sécurité, est créée (Europa 1987 1987, 3173).
Novembre
Des « rebelles » venus de Tanzanie tentent d'occuper la ville de Moba. L'insurrection est maîtrisée et on estime à 150 le nombre de personnes tuées (ACDI 1987).
1985
Une centaine de personnes soupçonnées d'être des militantes de l'UDPS sont arrêtées et reconnues coupables d'avoir critiqué le gouvernement du Zaïre (Boyle 1988, 53).
1986
19 mars
Amnesty International dénonce, dans un rapport, les arrestations, la torture et les exécutions extrajudiciaires commises par les forces armées dans la région du Shaba. Le président reconnaît la véracité de certaines allégations contenues dans le rapport (Europa 1987 1987, 3173).
Mars
La secte des Témoins de Jéhovah est interdite au Zaïre (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
1987
5 et 6 septembre
A la suite d'un symposium tenu en Suisse, des groupes d'opposition annoncent leur décision de former un gouvernement en exil. Un représentant de ce gouvernement, Léonard Mulopo, membre du Parti démocratique et socialiste congolais (PDSC) déclare que l'objectif de ce nouveau gouvernement est de rétablir la démocratie au Zaïre (Keesing's 1988 1988, 35749).
Novembre
Trois anciens membres de l'UDPS rejoignent les rangs du Comité central du MPR, en vertu du « droit de tendance » négocié avec Mobutu (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
Quatre Témoins de Jéhovah sont arrêtés à Goma (Amnesty International Report 1989 1989, 97).
1988
Mars
L'armée intervient lors d'une manifestation à Kinshasa organisée par des partisans de l'UDPS. Une cinquantaine de personnes sont blessées (Documentation-Réfugiés 21-30 mars 1988, 4).
Avril
Après que l'opposition eut appelé au boycott des élections locales qui se sont tenues le 10 avril, quelque 200 membres de l'UDPS sont arrêtés (Documentation-Réfugiés 10-19 avr. 1988)
Les quatre Témoins de Jéhovah arrêtés en novembre 1987 sont libérés; aucun chef d'accusation n'a été porté contre eux (Amnesty International Report 1989 1989, 97).
Au cours d'une manifestation de femmes à Kinshasa, 88 femmes sont arrêtées puis violées (New African sept. 1988, 22).
Octobre
Lors de la visite du président sud-africain Pik Botha, entre 700 et 800 étudiants ont manifesté à Kinshasa. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
1989
Février
Des étudiants manifestent contre la rareté des moyens de transport et leur coût élevé à Kinshasa et à Lubumbashi (Documentation-Réfugiés 4-13 janv. 1990). A la suite de ces manifestations, 38 personnes auraient trouvé la mort et 300 autres auraient été blessées (ibid.). L'Université de Kinshasa, l'Institut supérieur médical, l'Ecole de santé et l'Institut supérieur des techniques appliquées sont fermés (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
6 mars
Le Service d'action et de renseignements militaires (SARM) arrête, durant la nuit, le chef de l'UDPS, Etienne Tshisekedi (Documentation-Réfugiés 4-13 janv. 1990).
Mai
Amnesty International soumet un mémorandum au gouvernement zaïrois demandant que les pouvoirs de détention des forces de sécurité soient réduits et que tous les détenus soient traduits en justice dans les jours qui suivent leur arrestation (Amnesty International Report 1990 1990, 268).
23 juillet
Les autorités de Kinshasa font cesser les activités religieuses de plus de 400 communautés et sectes non reconnues officiellement (Documentation-Réfugiés 4-13 janv. 1990).
Six Témoins de Jéhovah ont été jugés à Mbanza Ngungu, dans le Bas-Zaïre, pour avoir profané le drapeau national en « refusant de porter des badges du parti au pouvoir ou de scander des slogans du parti »; après avoir été battus, ils ont été relâchés (Amnesty International Report 1990 1990, 267).
1990
Janvier
Alors que débute une vaste consultation populaire sur l'avenir du pays, plusieurs personnes sont arrêtées lors de manifestations pour la démocratie à Kinshasa (Documentation-Réfugiés 13-22 févr. 1990; ODR-Bulletin d'information juin 1991).
23 février
Au cours de manifestations, plusieurs sympathisants de l'UDPS, parti interdit, sont présumément arrêtés à Kinshasa (Documentation-Réfugiés 25 mars-3 avr. 1990).
12 avril
Le président Mobutu annonce une série de mesures sociales en vue de temporiser la crise sociale que traverse le Zaïre (Le Devoir 25 avr. 1990).
24 avril
Dans un discours « historique », le président Mobutu annonce l'introduction d'un pluralisme limité, la légalisation de l'UDPS et la mise en liberté de son co-fondateur, Etienne Tshisekedi, ainsi que la transition vers une nouvelle constitution prévue pour avril 1991 (ODR-Bulletin d'information juin 1991; Country Reports 1990 1991, 446).
Mobutu démissionne de la présidence du MPR, remercie le conseil exécutif et donne naissance à la Troisième République qui sera mise en place dans l'année qui suit sa proclamation (Jeune Afrique 7 mai 1990, 11).
25 avril
Mobutu nomme Lunda Bululu (originaire du Shaba) chef du gouvernement de transition (Libération 26 avr. 1990).
29 avril
Mobutu exige que tout rassemblement politique devant se tenir à Kinshasa soit autorisé une semaine à l'avance (La Presse 1er mai 1990, E-6).
30 avril
Les forces gouvernementales zaïroises tuent au moins deux personnes lors d'une attaque contre les membres de l'UDPS, réunis publiquement pour la première fois depuis la levée de l'interdiction des partis d'opposition au Zaïre (The New York Times 2 mai 1990).
L'ABACO (Alliance des Bantous du Congo) exige la « convocation immédiate d'une Table ronde de tous les partis, un gouvernement de transition et l'élaboration d'une nouvelle constitution » (La Presse 1er mai 1990, E-6).
1er mai
Selon des sources de l'opposition zaïroise, huit personnes sont tuées et plusieurs autres blessées par la police de Kinshasa qui a ouvert le feu contre des manifestants réunis pour appuyer le leader de l'opposition Etienne Tshisekedi. Ce dernier, sa femme et un membre fondateur de l'UDPS ont été battus (La Presse 2 mai 1990, E-8).
3 mai
Le « calendrier démocratique » de Mobutu se définit ainsi : « adoption de la loi sur les partis, puis agrément des trois formations autorisées d'ici le 30 avril 1991; référendum sur la nouvelle Constitution, puis élection présidentielle avant la fin de cette même année; en 1992, enfin, 'élections à tous les niveaux' » (Jeune Afrique 28 mai 1990, 18).
9 mai
Manifestation étudiante à l'Université de Kinshasa qui dégénère en incidents au cours desquels des étudiants battent à mort l'un des leurs accusé d'être un indicateur de la police (La Presse 10 mai 1990).
11-12 mai
Sur le campus de Lubumbashi, « Plus de cinquante étudiants auraient été égorgés, tués à l'arme blanche par les troupes d'élite du régime zaïrois » (Le Devoir 23 mai 1990).
22 mai
Le Conseil national de sécurité (CNS) annonce une série de mesures destinées à mettre fin aux détentions administratives et au secret, ainsi qu'à la pratique de l'exil intérieur; selon le CNS, les centres de détention ne serviraient plus désormais qu'à l'emprisonnement de suspects pour de courtes durées. Au début de l'année 1991, ces mesures n'avaient pas encore été appliquées (Amnesty International Report 1991 1991, 255).
23 mai
Dans une lettre ouverte adressée au gouverneur du Shaba, Koyagialo Ngbabe Te Gerengbo, 21 professeurs de l'Université de Lubumbashi confirment l'arrivée du commando (de la Division spéciale présidentielle ou DSP) soupçonné d'avoir tué plusieurs étudiants dans la nuit du 11 au 12 mai dernier (Le Devoir 24 mai 1990, 7).
24 mai
Le ministre belge des Affaires étrangères, Mark Eyskens, confirme la mort de plusieurs étudiants zaïrois à l'Université de Lubumbashi le 11 mai; selon Amnesty International, entre 50 et 150 étudiants ont été tués (La Presse 25 mai 1990). En réaction à cette nouvelle, le gouvernement belge décide de geler les crédits publics destinés au Zaïre (Libération 26-27 mai 1990, 15).
25 mai
Manifestation des étudiants de l'Institut supérieur pédagogique (ISP) à Mbandaka (Equateur) pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail; Inunga Nkoy, étudiant âgé de 25 ans, « ramassé » par des gendarmes, meurt deux jours plus tard à la suite de mauvais traitements (Ligue zaïroise des droits de l'homme juin-sept. 1990, 7).
Une commission d'enquête parlementaire est créée pour enquêter sur les événements de Lubumbashi; son président est le Commissaire du peuple (député) Mwamba Maleba (Commission Justice et Paix août 1990, 89).
14 juin
Expulsion du propriétaire de l'hebdomadaire La Semaine (également, consul général d'Haïti au Zaïre) pour avoir pratiqué des « activités incompatibles avec son statut ». Cet hebdomadaire serait la publication « la plus indépendante que l'on puisse trouver au Zaïre » et est « le premier journal à publier des détails sur le massacre de Lubumbashi » (Documentation-Réfugiés 1er-10 août 1990, 6).
18 juin
Radio Kinshasa annonce les arrestations du gouverneur de la province du Shaba (Koya Gyalo Basete Gerengo) et de plusieurs autres responsables locaux (dont le recteur de l'Université de Lubumbashi et le responsable local de la sécurité) en rapport avec le massacre d'étudiants à l'Université de Lubumbashi (Le Devoir 20 juin 1990, 4).
Selon le rapport de la Commission parlementaire zaïroise, l'agitation et la violence étudiantes ne se cantonnent pas à Lubumbashi; des incidents ont eu lieu à Bukavu (où un homme aurait été tué), à Kinshasa (où une vingtaine de personnes auraient été blessées), à Kisangani, à Mbuji-Mayi et à Mbanza-Ngungu (La Presse 21 juin 1990, B-8).
26 juin
Au cours d'une déclaration épiscopale, les évêques catholiques du Zaïre demandent toute la lumière sur les massacres d'étudiants commis à Lubumbashi et « s'élèvent contre le coup d'arrêt donné, selon eux, à la démocratisation du régime » (Le Devoir 27 juin 1990, 4).
30 juin
Mobutu déclare que trois partis seulement seront autorisés à participer à la prochaine élection présidentielle après les élections primaires prévues en janvier 1991 (La Presse 1er juill. 1990, A-8). Seuls les trois partis qui obtiendront le plus de voix aux élections générales du début de 1991 seront autorisés (Amnesty International sept. 1990).
Entre-temps, tous les partis auront droit à une « existence reconnue jusqu'au 31 décembre 1990 ». Le président Mobutu rejette l'idée d'une enquête internationale sur les événements survenus à Lubumbashi en mai (Le Monde 3 juill. 1990, 6).
5 juillet
L'Assemblée nationale du Zaïre adopte une nouvelle constitution « qui élimine toute référence au MPR et à son rôle dominant ». Par la même occasion, le président annonce la libération du leader d'opposition Etienne Tshisekedi, assigné à domicile depuis mars 1989 (Amnesty International sept. 1990, 3).
10 juillet
Exigeant le paiement de certaines augmentations de salaires promises par le gouvernement, les fonctionnaires du Zaïre entament un mouvement de grève nationale illimité (Le Monde 12 juill. 1990, 24).
15 juillet
Un militant de l'UDPS est battu à mort à son domicile par des représentants de la Garde civile dans le quartier Mokali à Kimbanseke (Kinshasa). Des voisins rétorquent en infligeant une correction aux responsables du meurtre; cela leur vaut des représailles de la part de la Garde civile plus tard dans la journée : des maisons sont brûlées, des femmes sont violées, des personnes connues pour leur allégeance à l'UDPS sont portées disparues (Ligue zaïroise des droits de l'homme juin-sept. 1990, 7).
18 juillet
Le parlement zaïrois adopte une loi mettant en place un pluripartisme limité (La Presse 18 juill. 1990, B-4).
9 août
Le ministre de l'Intérieur donne l'ordre aux gouverneurs des provinces d'interdire les réunions ou les manifestations à caractère politique (Country Reports 1990 1991, 454).
16 août
L'UDPS accepte sous certaines conditions de participer à un gouvernement de transition (Documentation-Réfugiés 11-20 août 1990, 4).
Septembre
Le ministre des Affaires étrangères fait circuler deux notes auprès des diplomates étrangers pour restreindre leurs contacts avec des groupes politiques (Country Reports 1990 1991, 454).
6 octobre
Mobutu annonce qu'il va « légitimer rapidement toutes les formations politiques du Zaïre » et transformer le « multipartisme à trois », instauré le 24 avril 1990, en un « multipartisme intégral » (Documentation-Réfugiés 30 sept.-9 oct. 1990, 7).
Lors de cette annonce, Mobutu précise que les partis d'opposition peuvent dorénavant avoir accès à la télévision et à la radio (Country Reports For 1990 1991, 453).
22 octobre
Essolomwa Nkoy, rédacteur en chef du journal Elima, est arrêté et détenu pendant 48 heures à la prison de Makala à Kinshasa (Documentation-Réfugiés 9-18 nov. 1990, 6).
4 novembre
Des dizaines de personnes sont blessées et des centaines d'autres sont interpellées lorsque l'armée zaïroise charge des militants de l'UDPS, rassemblés pour participer à une manifestation autorisée (Documentation-Réfugiés 30 oct.-8 nov. 1990, 5).
3 décembre
A la suite de manifestations contre la dégradation du pouvoir d'achat et la raréfaction des denrées alimentaires de base, quatre personnes sont mortes et cinq autres sont blessées à Kinshasa, et deux personnes trouvent la mort et six autres sont blessées à Matadi (Jeune Afrique 12-18 déc. 1990). Des manifestations semblables ont eu lieu à Lubumbashi, à Bukavu et à Mbuji Mayi (Africa Confidential 7 déc. 1990).
4 décembre
Les grandes formations politiques zaïroises (UDPS, PDSC, Union des fédéralistes et des républicains indépendants - UFERI) et d'autres groupes dont les lumumbistes de toutes tendances lancent un appel pour l'organisation de manifestations exigeant le départ immédiat du président Mobutu; les partis demandent également la mise en place d'un véritable gouvernement d'union nationale, la réunion d'une conférence nationale et une enquête internationale sur les événements de Lubumbashi de mai 1990 (La Presse 5 janv. 1991).
14 décembre
La loi officialisant le multipartisme est adoptée par les députés de l'Assemblée législative : chaque parti doit faire une demande d'enregistrement qui peut prendre jusqu'à trois mois avant d'être publié dans le journal officiel (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
19 décembre
Arrestation de plusieurs officiers supérieurs soupçonnés « d'un prétendu complot contre le régime » (ibid.).
31 décembre
Mobutu annonce qu'il inviterait un représentant de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'Homme à assister au procès des accusés des événements de mai à Lubumbashi (Country Reports for 1990 1991, 456).
Lors de son message de voeux à la nation, le président Mobutu annonce l'organisation d'élections présidentielles et législatives pour 1991, ainsi qu'un référendum portant sur une nouvelle Constitution (Documentation-Réfugiés 29 déc. 1990-7 janv. 1991).
1991
10 février
Selon un communiqué du ministère de l'Administration du territoire, 66 partis politiques sont reconnus (Africa Research Bulletin 1er-28 févr. 1991, 10017).
22 février
Libération de N'Sasse Ramazani, directeur régional du journal Elima, arrêté au début février pour avoir écrit un article sur la corruption du régime Mobutu et ses « bavures » judiciaires (Ligue zaïroise des droits de l'homme janv.-mai 1991, 33; ODR-Bulletin d'information juin 1991).
14 mars
Démission du premier ministre Lunda Bululu et de son gouvernement. Cette décision est prise pour permettre à Mobutu de former un cabinet élargi, c'est-à-dire qui comprendrait des partis de l'opposition (Le Monde 16 mars 1991).
13-15 avril
A Mbuji Mayi, dans le centre du pays, la police a réprimé des manifestations organisées par l'UDPS. Ces rassemblements, qui ont dégénéré en scènes de pillage, auraient fait au moins cinq morts selon les autorités zaïroises. L'opposition, quant à elle, parle de treize victimes (Le Monde 22 avr. 1991; ibid. 23 avr. 1991).
Selon la Ligue zaïroise des droits de l'homme (LZDH), ces manifestations auraient fait 42 morts (Ligue zaïroise des droits de l'homme janv.-mai 1991, 12).
22 avril
L'UDPS lance un mot d'ordre de grève générale exigeant avec la majorité de l'opposition le départ du président Mobutu et la mise en place d'un gouvernement de transition (Documentation-Réfugiés 8-17 avr. 1991).
29 avril
La Conférence nationale, initialement prévue pour cette date à Kinshasa, est reportée (Africa Research Bulletin 1er-30 avr. 1991).
14 mai
Une manifestation étudiante à Kinshasa est réprimée par les forces policières. Deux étudiants de l'Institut technique des sciences appliquées (ITSA) sont morts et vingt personnes sont blessées (ODR-Bulletin d'information juin 1991).
23 juillet
Etienne Tshisekedi refuse le poste de premier ministre que lui propose le président Mobutu et demande à ce dernier de démissionner (Le Devoir 25 juill. 1991).
7 août
Ouverture de la Conférence nationale. Mulumba Lukoji dresse un bilan qu'il qualifie de « globalement négatif » des trente-et-une années qui se sont écoulées depuis l'indépendance (Documentation-Réfugiés 6-15 août 1991).
2 septembre
Des manifestants qui protestaient contre « la hausse vertigineuse des prix » à Kinshasa sont violemment dispersés par la police. Selon certains témoignages, au moins trois personnes auraient été tuées. Selon un membre de l'UDPS, des dizaines de personnes seraient mortes (Le Monde 4 sept. 1991; Libération 4 sept. 1991; Le Devoir 3 sept. 1991).
17 septembre
En raison des violations des droits de la personne et de l'« absence de programme économique cohérent », les Etats-Unis décident de suspendre leur aide économique au Zaïre (Le Monde 17 sept. 1991).
23-24 septembre
Un mouvement de contestation déclenché à Kinshasa par plusieurs centaines de militaires protestant contre le non-paiement de leur solde dégénère en émeutes. Une trentaine de personnes y trouvent la mort (Documentation-Réfugiés 25 sept.-4 oct. 1991).
14 octobre
Le président Mobutu signe une ordonnance portant sur la formation d'un « gouvernement de crise » dirigé par le nouveau premier ministre Tshisekedi (Documentation-Réfugiés 5-14 oct. 1991).
21 octobre
Le président Mobutu révoque son chef de gouvernement Etienne Tshisekedi parce que ce dernier refuse de prêter serment d'allégeance au chef de l'Etat (ibid. 15-24 oct. 1991).
23 octobre
Nomination de Mungul Diaka, président du Rassemblement des démocrates républicains (RDC) au poste de premier ministre. Sa nomination est dénoncée comme une « véritable provocation » par l'opposition qui réclame le retour de Tshisekedi (ibid.).
27 octobre
Des explosions détruisent les locaux du quotidien Elima, déjà mis à sac le 15 octobre, de même que la résidence du président de l'Union des démocrates indépendants (UDI), composante de l'Union sacrée (Jeune Afrique 6-12 nov. 1991).
25 novembre
Nomination de Nguz Karl-I-Bond, président de l'UFERI, au poste de premier ministre (Le Monde 27 nov. 1991).
4 décembre
Expiration du mandat présidentiel de Mobutu qui annonce « son intention de briguer un nouveau mandat présidentiel ». L'opposition affirme quant à elle que le maintien du maréchal Mobutu à la tête de l'Etat est inconstitutionnel (Agence France Presse 4 déc. 1991).
5 décembre 1991
Organisation par l'opposition zaïroise d'une « journée ville morte » à Kinshasa (AFP 5 déc. 1991).
4-5 décembre 1991
Selon la LZDH, une dizaine de personnes auraient été tuées à Kinshasa par des militaires et des miliciens. La Ligue ajoute que « D'autres personnes innocentes, dont des enfants, ont été grièvement blessées par balles, alors qu'elles se trouvaient devant leurs habitations, tandis que la milice a également procédé à plusieurs arrestations arbitraires et à des enlèvements » (ibid. 10 déc. 1991).
1992
14 janvier
Reprise des travaux de la Conférence nationale (Afrique contemporaine 93, 1992).
15 janvier
Des affrontements ethniques au Shaba opposent la population locale et des ressortissants du Kasaï. Huit personnes auraient trouvé la mort lors de ces affrontements et une cinquantaine d'autres auraient été blessées (AFP 16 janv. 1992).
19 janvier
Le premier ministre Karl-I-Bond décide de suspendre les travaux de la Conférence nationale (Documentation-Réfugiés 12-21 janv. 1992).
22-23 janvier 1992
Une trentaine de soldats auraient investi l'enceinte de la radio-télévision. Ils auraient réclamé la démission du président Mobutu et du premier ministre Karl-I-Bond, ainsi que la reprise des travaux de la Conférence nationale (Libération 24 janv. 1992).
7 février
Après 26 ans d'exil, Antoine Gizenga, bras droit de Patrice Lumumba, rentre au pays acclamé par quelque 3 000 membres du Parti lumumbiste unifié (PALU) (Afrique contemporaine 93 1992).
16 février
Les forces de l'ordre font feu sur des milliers de chrétiens qui participaient à « une marche pour la paix et l'espoir ». Selon les autorités, 13 personnes seraient mortes à la suite de cette intervention policière; la LZDH, quant à elle, estime à 32 le nombre de morts (Documentation-Réfugiés 11-20 févr. 1992).
21 février
Selon le rapport de l'ONU sur le massacre de Lubumbashi, « il existe de très bonnes raisons de croire que le gouvernement de Kinshasa a ordonné ou autorisé l'opération des deux groupes d'attaque de l'Université de Lubumbashi dans la nuit du 11 au 12 mai 1990 en conséquence de laquelle au moins 10 à 12 étudiants ont perdu la vie et au moins 34 autres ont été grièvement blessés » (AFP 21 févr. 1992).
2 mars
Arrestation d'un dirigeant du Rassemblement des libéraux pour le progrès (RLP). Cette arrestation pourrait être liée à son rôle dans l'organisation des manifestations du 16 février et du 1er mars 1992 (Documentation-Réfugiés 22-31 mars 1992).
4 avril
Procès de quelques trente membres des forces armées arrêtés en janvier 1992 après avoir brièvement occupés les locaux de « La Voix du Zaïre » à Kinshasa. Une partie d'entre eux ont été jugés in absentia, sans que l'on sache où ils se trouvaient, et condamnés à mort par contumace, ce qui fait craindre qu'ils n'aient déjà été exécutés. D'autres affirment avoir été torturés et soumis à des simulacres d'exécution (Amnesty International 22 avr. 1992).
6 avril
Reprise des travaux de la Conférence nationale suspendus depuis le 19 janvier (Documentation-Réfugiés 22-31 mars 1992).
16 avril
Les délégués de la Conférence nationale ont déclaré la souveraineté de leur forum (AFP 16 avr. 1992).
6 juin
Un ressortissant belge, qui devait témoigner devant la Commission d'enquête de la Conférence nationale sur le massacre de Lumumbashi en mai 1990, est assassiné à Kinshasa par un membre de la Division spéciale présidentielle (DSP) (Documentation-Réfugiés 10-19 juin 1992).
22 juillet
Arrestation du directeur de l'hebdomadaire satirique Le Manager grognon (Documentation-Réfugiés 20-29 juill. 1992).
28 juillet
Après une rencontre avec Mobutu, le président de la Conférence nationale déclare que le chef de l'Etat accepte désormais que le futur premier ministre soit élu par les délégués à la Conférence (Documentation-Réfugiés 30 juill.-8 août 1992).
29 juillet
A Kindu, dans le centre du pays, des militaires se sont livrés à des pillages à la suite d'incidents qui les ont opposés à des étudiants (ibid.).
4 août
Pour en finir avec le mobutisme, les délégués de la Conférence nationale décident de changer le nom du pays. Ainsi, la « République du Zaïre » s'appellera bientôt la « République du Congo ». L'hymne et le drapeau national seront aussi réhabilités (La Presse 5 août 1992).
14 août
Tshisekedi, président de l'UDPS, est élu au poste de premier ministre par les délégués de la Conférence nationale (AFP 15 août 1992).
30 août
La formation du nouveau gouvernement de M. Tshisekedi « marque la fin des hommes du président »; seul un ministre issu de l'entourage de Mobutu est nommé à l'Agriculture et au Développement rural (AFP 30 août 1992).
Septembre
A Likasi, dans le sud-est du Shaba (ex-Katanga), des combats interethniques opposant les communautés katangaise et kasaïenne font 20 morts et 60 blessés. Une centaine d'autres personnes sont arrêtées (Reuter 18 sept. 1992).
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